Inspection en ville

Soleil brillant d'éclat, ciel bleu et vivant. Une foule abondante dans les rues, un jour de marché. Un grand homme en armure sombre se baladait entre la foule qui se mouvait pour obtenir les meilleurs produits, certains pour pas chère, d'autre faisait simplement leurs course pour nourrir leurs familles.

*Le marché, le meilleur endroit pour voler de futur victimes, qui se fera prendre la main dans le sac en premier ?*

Je suis Gabranth, amiral dans la marine, je sers la justice, mais j'ai ma conception de la justice, et tout hors-la-loi devra s'y plié s'il ne veut pas en patir. Regard vif sous mon casque, attentif à tout signe d'infraction à la loi. Bingo ! Un homme de la quarentaine s'occupait de dépouiller la bourse d'une jeune femme alors qu'elle vérifiait sa liste de légumes à acheter. Content de sa trouvaille, l'homme s'empressa de gagner une ruelle sombre pour admirer son gain. Le suivant d'un pas rapide, je l'observais alors qui ouvrait la bourse, mais observant une ombre imposante sur le sol venant de derrière il se retourna et m'observa avant de dire avec un accens qui prouvait son absence d'éducation.

"Ah ! Une pourtur' d'ya marine ? Kesk' tyu mveu ?"

"Le crime est puni par la justice, et je l'incarne, je te prirais de me rendre la bourse que tu viens de voler."

"Ya burse ? Na ma tyu rev !"

De sa poche il sortit un couteau, et chargea sur moi, je m'avançais lentement vers lui et au dernier moment sortit une de mes épées et désarma en un simple coup le voleur, avant de lui coller un poing dans le ventre qui le fit se plier en deux, puis le prennant par le coup je le plaquais contre le mur, avant que son couteau qui ayant volé dans les airs vint le coupé au visage avant de se planté dans le sol.

"Prêt à coopérer ? Ou tu comptes tenté encore une autre sotise de la sorte ?"

"Vet fère foutr' !"

Enervé d'avoir été battu si facilement il me frappait avec des coups de pieds dans le ventre, mais en vain car mon armure me protégeais. Je le regardais avec un regard froid, a travers les trous de mon casque qui me permettait de voir, au contact de mon regard, il se figea sur place, apeuré.

"Futile...dis adieu a un de tes doigts."

Elevant ma main gauche qui était libre, je prononçais alors quelques mots, avec un ton de sadique.

"Naimen' Bakuhatsu."

L'index et l'anulaire de la main gauche et le majeur de la main droite du pirate commencaient alors à s'agiter, et a gonflé devenant rouge sang avant d'exploser dans un cri attroce de souffrance poussé par la victime. Lachant prise, il s'effrondra sur le sol se tenant les mains qui faisaient coulé sur le sol du sang. M'abaissant je récupérais alors la bourse volé.

"Ton châtiment...tu devrais me remercier, j'aurais pû simplement t'ôter la vie, mais je suis de bonne humeur aujourd'hui."

M'éloignant de la ruelle sombre, je laissais le voleur devenu victime dans sa souffrance, avant de revenir vers la victime initiale et lui redonner son dû ponctué d'un remerciement.

"La justice paye toujours demoiselle..."

Dis-je avant de me retourner avec un mouvement de balancement de ma cape, pour continuer ma marche.

Enfin arrivée au QG de South Blue, elle fut accueillie donc par les différents officiers des lieux. Elle salua donc solennellement ses supérieurs qui abordèrent la question difficile sur son avenir.

- Mademoiselle Sayonakidori, il est grand temps que vous vous fassiez un nom au sein de la Marine…

Calme comme à son habitude et son sourire mystérieux qui en disait long, ses yeux blancs perçant n’importe quel regard, Inari, droite sans exagérer, garda le silence.

Quelque part, elle pensait que sans doute, le temps était venu pour elle de ne plus rester dans l’ombre mais elle sentait que cela n’allait pas être facile. Cependant, elle avait pris ses dispositions et s’était renseigné sur tous les soldats et officiers postés sur ce terrain. Et un seul nom l’avait intrigué : l’Amiral Gabranth, l’Armure Noire.

- J’ai donc en main une demande de la part de l’Amiral en chef Phoenix.D.Teach. A partir de maintenant, vous serez donc sous les ordres directs de l’Amiral Gabranth Judge, finit-il par déclarer.

Inari ferma les yeux, toujours calme et quelque part, elle en était ravie : Gabranth n’était pas un officier fainéant et ça c’était un très bon point. Perdre du temps avec un officier trop content de sa position ne pouvait pas la mettre à l’aise. Quitte à ce que ça soit sous les ordres d’un officier pas facile, elle préférait ce cas de figure.

Elle acquiesça et demanda simplement.

- Où est-il en ce moment ?
- Il a dit qu’il allait faire un tour en ville… Il se soucie beaucoup des habitants…
- Je le trouverai par moi-même, merci monsieur…

Elle prit conges et se disait qu’un officier aussi droit que Gabranth qui se préoccupait de la population irait dans un endroit fréquenté pour débusquer la racaille.

Quel zèle… C’en est presque impressionnant…

Inari se mit en route et traversa plutôt les ruelles pour rejoindre l’artère principale. Pour avoir une meilleure vue, elle grimpa aux toits et trouva un homme en armure noire.

Elle descendit mais le surprit à châtier un pirate trop sûr de lui.

Il était alors en train de se vider de son sang, prit du fil renforcé pour appliquer des garrots à ses mutilations.

Soudain, elle le fusilla du regard comme s’il n’était qu’une proie de plus.

- Je t’ai donné une seconde chance et mon supérieur aussi. Si je te vois faire le larcin de quelconque manière, je te tuerai à petit feu toute une nuit pour avoir abuser de sa clémence, suis-je claire… ? murmura-t-elle, ténébreuse et intimidante.

Le pirate n’émit qu’un râle et s’évanouit sur le coup.

Elle se colla au coin de la ruelle et observa l’Amiral Gabranth rendre le sac à une femme qui semblait être reconnaissante. Aucune peur, juste de la reconnaissance.

Enfin un officier digne… J’aurai du pain sur la planche…

Elle sourit chaleureusement car pour une fois, elle se savait chargée d’une mission capitale : être digne de son commandement.

Le jugement rendu, la justice triomphe.
Ayant finit la petite bricole du brigant, je continuais d'arpenté les rues qui me paraissait moins agité qu'auparavant, mais je sentais que j'étais épié par quelqun'un...tout en continuant ma route j'éssayais d'atteindre un endroit plus calme. Sur mes gardes.
J'empruntais une rue partant vers la gauche, puis descendant un peu dans la ville, je pris le chemin d'une ruelle, a vrai dire je marchais de sorte a ce qu'on croit que j'avais une course urgente à faire tout en éssayant de me faire discret comme si cela cachait un secret mais c'était simplement pour attirer la personne qui me surveillait sans montrer le bout de son nez. Je ralentis jusqu'à m'arrêter complètement au milieu de la ruelle.
Alors que mon petit jeu de cache cache pris fin, je réfléchis un petit moment avant de parler à mon poursuivant.

*Il m'a suivit...sans rien tenter...pourtant il ou peut-être elle m'a suivit dans un certain but...un parent du bandit ?
Nan, je ne pense pas qu'il éssayerait quelque chose après la peine infligé...ou peut-être bien...*

"Qui t'envoie...marine ?"

Dis-je alors en tournant la tête pour apercevoir qui cela pouvait bien être, fixant du bout de mes yeux bruns mon "ennemi ?".

Elle sourit car elle ne faisait que regarder et rien d'autre.

Coupable de rien hormis de regarder son supérieur faire.

Coupable de vouloir être à son service peut-être encore faudrait-il que cela soit considéré comme un crime.

Inari resta décontractée sans avoir l'air molle.

Elle était ce qu'elle était : Marine mais...ravie de voir ça.

- La question, monsieur, est : qui êtes-vous plutôt ? Car cette question allait vous amener la réponse ici noir sur blanc...

Elle tendit donc la lettre à l'Amiral Gabranth sans cérémonie. Elle sut qu'il était comme elle, direct car plus efficace.

scrupuleuse de chaque détail, elle admirait son armure qui, à son goût, était un vrai travail orfèvrerie, un régal des sens visuels car d'un métal noir et scintillant à la fois.

Ca respirait l'humilité quelque part mais se baser que sur ces petites choses posées sur des suppositions était synonyme d'infamie. Inari donc effaça cette partie analyse superflue en attendant.

Elle ne se mit pas au garde à vous. Elle attendait simplement.

Je découvris une jeune femme, elle était brune avec des yeux profonds, j'aimais son regard qui pouvait en dire long à son sujet. Continuant de m'observer, elle en vint à me demander mon nom, ce qui me déplus car me suivre en me demandant qui je suis est d'un sacré culot.

"Tu me surveilles depuis un moment et tu oses me demander qui je suis ?"

*On n'apprend plus la politesse au jeune gens de nos jours ?*

Je regardais alors la lettre qu'elle me tendait. "Car cette question allait vous amener la réponse ici noir sur blanc..." disait-elle. Je pris la missive et l'ouvris pour lire le contenu.
C'était les chefs supérieurs de la marine. Il était question d'une certaine "Inari Sayonakidori" . Je devais la former à son métier, parfaire son devoir sous mes ordres.

*Cette jeune fille sous mes ordres ? Sont-ils bien sérieux ?*

"Inari...sache que je n'ai jamais accepté de "disciple" si je peux m'exprimé ainsi a ton sujet...sais tu au moins ce qui t'attend si je suis ton maître pendant un moment ? Je ne serais pas du genre à être un papa poule, j'ai toujours été froid et stricte avec tout le monde et le fait que tu sois une fille ou de la marine m'importe peu. Es tu près a endurer cela malgré tout ?"

Cependant je la voyais un peu distraite alors qu'elle reluquait l'armure noire que je portais...

"Elle te plaît ?"

Elle n'avait pas fait attention à son speech de gros dur. Elle appelait ça comme ça car de un, elle ne s'attendait jamais à un Amiral "papa poule" pour reprendre son expression, mais juste à un Amiral.

Inari eut quand même sa grande surprise : il s'agissait d'un bon Amiral selon elle.

Dans sa tête, elle ne voulait pas vraiment être son disciple mais juste le suivre.

Oui, juste pour voir ce que ça fait d'évoluer dans l'ombre d'un tel personnage. Il imposait, pas par son discours certes, mais par l'aura qu'il dégageait. Pourtant, par son odeur métallique de sang et son armure, c'est surtout la crainte qui devait prôner en lui. Hors, elle le respectait juste en le regardant.

De plus, il avait vraiment bon goût, elle n'arrivait vraiment pas à se défaire de chaque détail de cette sublime armure. C'est là où elle regretta d'être une fille mince plutôt qu'un homme de son gabarit.

- Excusez-moi de ne pas avoir répondu à votre manière de mener les disciples à la baguette mais en effet... Cette armure a été faite sur mesure... Je suppose que vous avez été l'instigateur de celle-ci... Elle résonne avec votre voix et vos mouvements... Elle a été créée par vous ?

Inari regarda le trou noir où ses yeux aurait été visibles si le casque était moins fermé mais elle insistait toujours sur le fait de regarder les gens dans les yeux.

Elle s'adossa au mur en croisant les bras.

- Par contre, si vous ne voulez pas de moi, je peux comprendre que vous chérissez à agir seul. Je ne peux pas faire grand chose. Ca sera à vous d'en décider. Ils en ont marre de me voir en soldat simple... Cependant, ce n'est pas une raison de vous affubler de ma personne de force...

Quelque part, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait. Peut-être savoir quel homme ou plutôt quelle âme se cachait dans ce coffre de métal sombre...

De par mon casque et les trous qui me servait pour voir, je la regardais. Elle avait l'air déprouvé le plus grand respect à mon égard, et ne semblait pas vouloir me poser des problèmes...la marine a-t-elle enfin fait une bonne pioche ? Cependant toujours est-il que mon armure noire l'intriguait, elle avait l'air des plus fasciné. Ce qui en résultat quelques questions auxquelles je répondis.

"Je dirais que je suis celui qui a apporté le matériaux mais pas le forgeron...elle a été crée pour moi par un homme très habile dans une contrée lointaine...il s'appellait Masamune. Nous irons là-bas, peut-être si tu arrives à me suivre jusque là."

Elle avait l'air de chercher mon regard qui avait l'air difficile à percevoir si ce n'était du bonne angle et de face.
Je levais un peu la tête pour qu'elle puisse me regarder dans les yeux, gardant un air froid malgré qu'elle soit des "gentils". Elle finit par s'écarter un peu et s'adossant à un mur elle continua de m'adresser la parole.

- Par contre, si vous ne voulez pas de moi, je peux comprendre que vous chérissez à agir seul. Je ne peux pas faire grand chose. Ca sera à vous d'en décider. Ils en ont marre de me voir en soldat simple... Cependant, ce n'est pas une raison de vous affubler de ma personne de force...

-Je n'obéirai pas à tes supérieurs parce qu'ils me demandent de te prendre avec moi... je marquais un pause pour voir sa réaction, la faire stressé ? Ou peut-être de la voir déçu, avant de finir ma phrase. Mais je te laisse l'opportunité de me suivre, parce que tu m'as l'air d'en valoir la peine, je le fais pour toi non pour eux.

Je lui fis un mouvement de la tête pour lui faire signe de me suivre, pensant que sa lui faisait plaisir de pouvoir suivre quelqun'un de mon rang...peut-être cela débouchera-t-il sur un meilleur futur.

*Elle a la possibilité de faire quelque chose, je le sens...mais j'aimerais testé son courage.*

Je me retournais à nouveau pour suivre la direction du port, accompagné maintenant de ma...

*Coéquipière ?*

"Dis moi, combattre une bande de pirates sanguinaires te fais peur ?"

D’un coup des yeux froid comme la glace et perçant comme le jour apparurent dans les ténèbres de son casque quasi hermétique, la laissant dans une marée de questions.

Sans doute froid mais pas avec le peuple ? C’est…impressionnant… pensa-t-elle quasi charmée par cette idée.

Cependant, ces suppositions étaient fondées sur peu de détails mais pas négligeables.

Elle écouta attentivement son avis sur ses propres dires et sourit à la pause, juste brièvement, amusée, par une raison qu’elle ignorait encore et quand il reprit, Inari le regarda encore dans ses yeux avec un sourire énigmatique et pâle. Un sourire que si elle pinçait un peu plus, elle lui aurait comme donné un « merci » inaudible » mais elle se retint car elle pensait qu’il en aurait rien à faire.

Les yeux fermés, elle décolla son dos du mur doucement et fit face à l’Amiral Gabranth.

- Monsieur, je veux être honnête envers vous, j’aimerais être sous vos ordres car malgré votre stature imposante et pas vraiment sympathique…

Elle ouvrit ses yeux, avec une étincelle de passion et d’intelligence qui brillait comme une étoile presque oubliée.

Inari s’avança et se colla à l’extrémité de la ruelle et fit face au mouvement de foule du marché.

- …il ne change pas de trottoir en vous voyant arriver, ils vous salue et ont l’air rassurés… Vous êtes tellement populaire qu’un groupe de filles là-bas vous cherche, dit-elle doucement en pointant son doigt vers le club de filles en question.

Elle se retourna vers lui et poursuivit :

- Un Amiral qui est respecté et aimé de son peuple sont rares…très rares… Ce serait idiot de ne pas accepter cette offre.

Elle soupira de contentement et colla son doigt à sa tempe, signe qu’elle se souvint de quelque chose.

- Ha ! Et pour votre question, ça sera un non radical, monsieur.

Alors que je lui relatais mon passé, avec une nostalgie dans la voix, je la voyais présente...et ailleurs. Je ne me posais pas vraiment la question du pourquoi était-elle si distraite.

*Je suis certes un Amiral, mais je ne mérites pas tant de ferveur de la part des autres...*

Je jouais avec les mots, la faisait réagir après tout, si elle est sous mes ordres, je devais savoir comment elle se comporte, et tout ce qui pouvait me faire une fiche précise de cette jeune femme. Elle souriait. Un sourire sur le visage pas très ancré mais suffisemment pour que je le remarque, je la voyais, et lisais dans son regard qu'elle était contente, et pleine de gratitude...mais ce que j'avais dit est vrai, je n'aime pas recevoir des ordres de quelqun'un même si c'est un supérieur...cependant cette femme là, je sentais qu'elle était spéciale...et je voulais donc savoir si elle était différente des "autres". Etait-elle spéciale ? Qui sait peut-être quelqun'un va enfin plaire à ma personne, mais sans observations, je ne la considérais pas comme quelqun'un a mon estime.

Ensuite elle en vain à me répondre enfin, sur ce qui l'interessait vraiment, et de ce que j'y compris...

*Elle admire le respect que le peuple à pour moi...le cherche-t-elle aussi ? Pourtant je n'ai rien demander de tout ça moi.*

"Tu admires l'influence que j'ai auprès du peuple et le respect qu'il me voue, cependant il faut savoir que je ne l'ai jamais demandé, et pour arriver où j'en suis, ce n'est pas l'acharnement et le courage qui mon permis d'y accéder...j'ai trouvé ma voie symbolisé par la justice." Je tournis la tête et finis ma phrase. "A toi de trouver la tienne."

Je me retournais ensuite vers les jeunes filles qui me cherchait que Inari avait pointé du doigt.

"Ces filles veulent voir un héros, celui qui les protègent du mal, un gardien de la paix, mais je ne suis pas un héros...si tout le monde me connaissait vraiment, tout cela serait différent, je ne mérites pas tant d'allégence et de gratitude de la pars de personne, même de toi."

Je me mis à marcher, alors dans la direction opposé au "fan club" en mon honneur, et fit comprendre à Inari que si elle était prête, elle allait bientôt pouvoir le prouver.

"La mission que j'avais choisis avant de quitté le QG commencera une fois que nous aurons prit le large, direction le port, se sera une bataille sur mer. Alors prépare toi."

J'allais la testé, pour voir ce qu'elle vallait, dans n'importe quel situation elle devait pouvoir tenir le coup, et c'est sur mer que j'avais décidé. Nous nous dirigions alors vers le port.

Inari buvait ses paroles qui sonnait comme un bon vieil alcool. Par cette image, il fallait voir quelque chose que l'on avait toujours envie de partager, déguster petit à petit et surtout en garder toujours de côté, ne jamais le gaspiller et surtout en renverser.

Cette idée lui était insupportable.

Quelque part, quelque chose comme le respect ressemblait au ciel, qui variait chaque jour mais les habitants prient toujours pour du beau temps et un peu de pluie pour rafraîchir et nourrir la terre.

Un Amiral qui pouvait donner ça à ses habitants, ce n'était pas rien même en choisissant sa propre voie.

Ce sentier empli de justice, transpirant même son essence et donnait envie de continuer même si cela donnerait peut-être à sa propre fin. Inari, avec un sourire léger et agréable, se disait qu'une mort avec cette odeur de fer noble dans les narines ne pouvait qu'être bienfaiteur et irrésistible.

Passer de vie à trépas restait un concept un peu lointain encore quand même.

Sur ses jolis mots, elle choisit de ne pas répondre, juste de sourire humblement et garder ses yeux mi-clos.

Par pur respect.

Elle se doutait que chaque lumière, aussi éblouissante soit-elle, connait aussi des eclipses, même le Soleil.

L'Amiral était pareil. Avec une lune qui obscurcissait son visage glorieux d'un voile sombre. Les orages aussi.

Il était un homme aussi, après tout. Cependant, elle voulait se rendre utile à cet homme et pouvoir le découvrir, petit à petit, encore et encore.

Elle remit en place ses armes, sentait que son regard durcissait en sentant ses doigts se renfermer sur ses prises et suivit de près son nouveau supérieur.

Ses sens en éveil, elle essaya de repérer n'importe quel signe d'hostilité et ceci jusqu'à destination.

Inari avait l'air presque détendu mais heureuse de cette belle journée. En compagnietrès agréable de son Amiral.

L'Amiral Gabranth.

Marche. Arrivé au port. Des bateaux, ceux de la marine. Je pointais du doigt le navire qui m'étais dédié à Inari.

"Le voila."

Nous montames à bord du bateau pour partir alors en mer.

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