Mission [PV avec Inari]

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Suite de l'Inspection en ville]

Ayant prit le bateau au port du QG de la marine, Gabranth, accompagné de la jeune marine Inari, parcourait l'océan sur un fameux trois mats, hisser oh ! Santiano ! Heu...oui hors de propos je vous l'accorde. Revenons en au bateau tout de même, c'était un navire de la marine, et oui le mot marine viens de la mer, forcemment la marine se doit de posséder de fiers bâtiments. Celui-ci m'était réservé à moi et à mes subalternes et membres d'équipages car en effet chaque amiral possédait son propre vaisseau. Le mien était un bateau en bois longiligne marron, et sur la coque de devant était inscrit en lettres d'or "The Judge Fortress". Le bateau possèdait 3 mats, et des voiles noires dont le blason rouge de la balance sur ma cape flottait sur le tissu. De plus il était équipé de dortoirs pour les hommes qui dormait dessus lors de voyage prolongé, ainsi que la chambre du capitaine. Mon équipage était de 40 hommes pour ce navire, cependant, j'avais congédié certains, et je fis un discours pour m'expliquer sur mon choix avant le départ :

-Pour ne rien vous cachez à vous cher membres de ce navire, j'ai demandé à certains d'entre vous de prendre congé, je ne me montrerais pas moins clément que d'habitude, et ne donnerait aucunes excuse, seulement une explication : une mission m'a été attribué, celle d'éliminer une bande de pirates sanguinaires qui parcourt notre mer, en faisant escale là où ils leurs chantent, et pille et tue. Alors pour que la mission ne soit pas trop périlleuse, j'ai préféré laisser certains au port. Marquais-je une pause alors qu'un des marines de mon bâtiment prit la parole:

-Amiral, nous voulons tous combattre à vos côtés ! Les pirates de nous font pas peur, et nous sommes brave !

-Silence ! Le coupais-je en haussant le ton. La bravoure ne suffit pas dans un combat ! Les victoires en combat sont généralement dû a une chance, celle d'avoir tué son adversaire avant qu'il ne le fasse, celle d'avoir paré au bon moment. Mais je ne tenterais pas le diable qui aimerait se jouer de moi, c'est pourquoi pour minimiser les pertes probables, je préfères me tenir a 15 hommes sur le navire, ceux dont je n'ai pas cité le nom tout à l'heure reste sur le navire.

Dans un calme absolu et un respect de ma personne, les marines obéirent sans rechigner, après tout c'est pour eux que je faisais ça, car il est toujours difficile de perdre des hommes...c'est ce que comprirent ces derniers.

"De plus, pour en finir avec tout ça, j'ajoute a mon bord une nouvelle marine. Inari, approche." Lui dis-je en la laissant me rejoindre. "Elle fera désormais partit de la troupe alors je vous prierai de l'intégrer comme il se doit, comme si elle avait toujours été de la partie."

Après avoir résolu l'affaire nous partiment.

Toujours en mer, je m'étais installé dans mes quartiers en étudiant la carte de la mer de South Blue, recherchant dans quel environ se cachait nos chers pirates. Un pion positionné a côté de la carte. Je le pris, le fit glissé sur la carte et délimita sur la carte un petit périmètre.

*Je vous trouverai...*

Les discours, cela ne la dérangeait pas du tout, elle aimait écouter mais les présentations, ça, ce n'était guère sa tasse de thé. Elle soupira silencieusement en retrait et se concentra sur le discours de son Amiral.

Elle repensait à leur rencontre et ce qu'il lui réservait : il avait le droit de la tester mais Inari était très loin d'être pressée de prouver sa valeur. Après tout, c'était à lui de savoir si elle était utile même sans effort. Elle osait espérer l'être car elle était fortement intriguée par cet homme. Elle était sûre qu'il possédait une part incontournable de Ténèbres mais elle ne tremblait pas, au contraire, ça la laissait sur sa faim.

Ce qui la faisait peur - ou plutôt ce qui la surprenait - était que sa curiosité soit en partie de la fascination. A cette supposition, elle balaya le tout et entendit son Amiral la demander.

Empoignant Hoshizora pour se donner du courage, elle s'afficha...devant ce qu'elle nommerait, un tsunami de testostérone...

Inari gardait un visage fermé et n'accorda pas un seul regard à quiconque mais juste à l'horizon. La seule chose qui pouvait la calmer en somme. Elle aurait voulu plutôt admirer encore l'armure de l'amiral Gabranth mais elle ne voulait pas le gêner ni faire naître une rumeur qui aurait pu le contrarier...

Les voiles sombres au vent, elle se mit sur le dernier mât pour faire ses calculs tranquillement. Inari se référa au vent, aux odeurs mêlées aux senteurs d'iode et les mouettes.

Trois heures... Grand maximum, si tout va bien...

Pour ne pas se faire remarquer, elle glissa le long d'une corde relié au mât et vint vers les quartiers de son supérieur et toqua à la porte.

Il ne me croira sûrement pas mais je vais essayer tout de même... Ca peut être utile

Quelque part, elle voulait aussi en savoir plus sur cette troupe mais quand elle avait interrogé les autres membres de l'équipage, personne ne sut lui donner des informations correctes...

Alors que j'éssayeais d'approfondir mes recherches par rapport à mes informations, je tentais à chaque fois de délimiter plus précisemment les périmètres de fouilles...cependant dans les circonstances présentes, c'était assez compliqué.

*De vrais fantômes...*

Oubliant un peu les pirates, je me remis en tête Inari, notre nouvelle marine.

*Une marée d'hommes pour un femme...va-t-elle réussir a tenir devant eux ? Hummm...*

Un potentiel ou non. Une femme, des hommes. Utile ou non ? Je me demandais ce que j'allais bien pouvoir en faire. Elle est interessé par mon armure noire, et admire ma prestancen cependant ce n'est pas grâce à ça qu'elle pourra gagné mon estime.

*Je veux voir, de mes propres yeux ses aptitudes. Tout ce jouera sur une mission, c'est cours...mais je pense en tirer quelque chose.
En tant que marine, plus de la moitié de notre pourcentage de mission s'avère être des combats, à mort ou non, le reste est simplement de la capture, des inspections, et autres devoirs des forces qui font régné l'ordre...*

Et alors que les réflexions me venait, je fus revenu à la réalité par le toquement à ma porte :

"Entrer."

Je vis alors entrer Inari, je lui demandais de fermer la porte :

"Pas trop désorienté ? j'espère que tant d'hommes à bord ne te feront pas tourner la tête, hein ?
"Mais revenons en au fait, quel est la raison de ta venu ?"

Encore cette fascination pour son armure... Décidément, elle allait devoir le dessiner quelque part pour s'en exorciser...

Elle avait enregistré sa remarque à son entrée mais n'y pensa pas trop longtemps, jugeant cela comme une perte de temps. Elle alla donc droit au but.

- Je suis en fait venue pour deux raisons. La première c'est une bonne nouvelle, on gagne du terrain sur eux : dans trois heures à peu près, on les trouvera à l'horizon. Ils ne sont pas discrets... Ils sont sûrement en train de festoyer... L'odeur de poudre de basse qualité et de rhum ne fait que confirmer. Les mouettes sont aussi agitées de façon inquiétantes et pourtant, la pression atmosphérique est encore acceptable... Pas d'orages, ou des tempêtes. On est à contre vent mais sur la bonne direction, rapporta Inari.

Elle se reconcentra sur son armure, ça la calmait, c'était donc bénéfique.

Puis, elle continua.

- J'ai essayé de m'informer auprès de l'équipage, personne ne sait quoi que ce soit d'utile sur nos ennemis... Pouvez-vous m'éclairer, Amiral ?

Droite comme un i, elle en avait assez.

Inari se mit contre le mur à côté de la porte et fixa son regard froid de ses yeux blancs.

J'écoutais son rapport attentivement. Elle avait un sens de la détection hros du commun. Elle devait posséder un fruit particulier...

"Tu possèdes un fruit mi-humain, mi-animal je présume, pour me donner des détails comme ceux-là. Je me trompes ?"

Alors que je finissais ma phrase elle me posa une question sur les pirates. Elle me paraissait d'un coup plus direct et plus sérieuse qu'auparavant.

"Ce n'est pas en me fixant de la sorte que tu obtiendras des réponses, l'intimidation ne marche pas sur moi." Dis-je en haussant le ton pour lui faire bien comprendre que le chef ici est moi et pas une jeune recrue de la marine. "En ce qui concerne les pirates, se sont des barbares qui n'hésitent pas à piller, massacrer tout être vivant, et brûler des villes si leurs envies leur prend. Ont les surnomment "Devils South Sea", c'est un des gangs de pirates, il y a ceux aussi de la West Sea, Est Sea et de la North Sea, mais ceux là sont considéré comme les plus sanguinairement débiles, en gros il tue pour le plaisir."

Je me levais de ma chaise, déplaca le pion dans la direction que m'avait indiqué Inari, puis je m'avançais vers la porte d'entrée, et m'arrêtant juste avant, je lui dis un "bon travail" avant de sortir au dehors. Je m'avançais vers le marine qui pilotait le navire, et lui indiqua la direction a prendre, il ponctua sa réponse par un "Oui, Amiral !" .

Je marchais alors vers l'avant du bateau et regardais l'horizon pour apercevoir notre bateau pirate.

Encore une fois, elle buvait ses paroles pour les imprimer de façon permanente dans sa mémoire.

A sa déduction, elle ne répondit pas car elle n'avait pas à le faire si on lui demandait d'une façon si impolie et sûrement pas en insultant ses yeux.

Inari détestait ses yeux et le lui faire rappeler n'améliorait jamais son humeur. D'un coup, son visage se ferma, ses yeux se voilèrent et et sa gorge se scella.

Elle fit aussi disparaître son sourire calme et serein. Comme si elle était devenue statue de pierre.

Elle le suivit à sa sortie et bifurqua sans même demander la permission. Elle allait étudier la question dans un endroit isolé.

Inari ne trouva pas mieux que les quartiers des invités. Elle ne voulait pas y dormir mais juste se mettre dans un bureau pour réfléchir.

Les pirates étaient donc des pilleurs sans cervelle en plus de se donner un nom pitoyable. Elle qui n'avait rien à reprocher aux pirates qu'aux Marines, elle se trouvait devant une situation plus que facile : elle n'aurait même pas à se retenir.

Après cela, elle mit sa tête sur ses bras croisés sur le bureau et ses notes.

Inari était triste. Triste d'avoir une couleur d'yeux aussi dérangeante.

Blancs comme la lune.

Après un moment de navigation, un bateau se dessinait à l'horizon. Je pouvais ressentir une aura de nuisance, l'odeur du sang me montait dans les narines, l'envie de tuer montait en moi, comme si le sang me motivait, tel un vampire assoifé de meurtres, tout me montait à la tête, des cris, hurlant à la mort, des voix agonisantes, pleins de souffrance. Je posis mes deux mains sur ma tête protégé par mon casque comme pour éssayer de compresser ma douleur, mais rien n'y faisait, je me laissais tombé à genoux avant de crier comme un barge :

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG !!"

Les marines de mon navire accourèrent vers moi, éffrayé par mon cri :

-Amiral !

-Est ce que vous allez bien ?

-Amiral ? Qu'est ce qui se passe !?

Je les repoussais alors d'un grand mouvement du bras en leur disant un : "C'est bon ! Lachez moi !"

*Faire abstraction du passé...*

Puis restant a genoux au sol, je regardais en direction du bateau pirate :

"Préparez vous tous marines ! Aujourd'hui la justice triomphera de nouveau !"

Disais-je tout en dégainant une de mes deux lames et enlevant un morceau de tissu sur mon avant bras, je me coupais alors suffisemment l'avant bras.

Ketsue Ketsue no Mi juge mes ennemis, et châtie les.
Kakouhin Ekitaino ."

Je plaquais la peaume de ma main au sol, le sang qui coulais de ma blessure se mit a glissé sur le sol, pour entrain dans les rainures du bateau, s'infiltrant dans les quatres coins du bâtiment.
Alors que le vent changeant de direction nous permettait d'approcher plus vite des pirates, je me relevais me mettant debout, et serrant ma lame dans les mains, je sortis la deuxième épée, et tout en les rassemblant l'une vers l'autre, je prononçais un mot :

"Goudou !"

Un sceau se forma sur la fin des poignées de mes armes, et la fusion se produisit, j'avais alors une double lame.

*Du sang...je veux tué...meurtres ! *

La folie commencait à m'emporter, et sur le bateau on entendait les marines du vaisseau qui chuchotaient en disant "Et mer** sa recommence..l'Amiral devient maboule, sa va être une vrai boucherie je le sens."

Inari d'un coup sentit une soif primaire de sang. Un peu comme la sienne quand elle ne fait pas attention à son côté animal encrée en elle depuis bien trop longtemps désormais.

- Amiral..., murmura-t-elle, les yeux dans le vide.

Tel un éclair foudryant, elle était sur le pont et voyait que tout le monde se retirait du chemin de l'Amiral Gabranth. Toujours ses yeux sans émotions apparentes, elle chercha naturellement un projectile du regard et trouva une clef à molette abandonnée par un ingénieur du bateau.

Alors qu'il hurlait, elle resta impassible mais réceptive : elle sentait...une douleur trop ancienne. Elle ne vascillait pas mais recueillait tout. Impuissants, les autres hommes tentèrent de le résonner et de l'épauler mais en vain.

Elle sentit encore sa soif qui faisait trembler tout l'équipage sauf elle. Elle n'avait pas vraiment peur. La logique lui disait qu'elle ne pouvait pas avoir peur de ce qu'elle ne connaissait pas et en effet, elle ne savait rien de son nouveau supérieur.

Sachant que rien dans son comportement se révélait constructif pour mener à bien la mission, elle essaya de capter quoi que ce soit de nouveau dans l'air. Et malheureusement, c'était loin d'être le jour du seigneur pour eux.

Une odeur...de parfum... Des...femmes...

Pas des femmes pirates... Des femmes tout court. Des esclaves donc des otages. Alors qu'elle voyait que l'état de l'Amiral n'allait pas dans le mieux selon la remarque d'un matelot, elle lança la clef droit sur le casque de l'Amiral. Le tout sans sourciller.

Alors que l'envie de combattre me montait fortement à la tête, un bon bain de sang, quel régal cela pouvait être ! Mais malgré ma folie passagère encore présente je sentis par mon expérience du combat, que quelque chose arrivait sur moi, je deviais le regard, et vit rapidement la clef a molette arrivé sur moi, je mis un coup de lame dedans, et la clef viens alors se planter dans le bois du bâtiment, juste à côté de Inari, qui été l'iniatrice du lancer, elle osait m'attaqué ? Elle allait voir de quel bois je me chauffe !

"Que croyais tu faire là imprudente ! Ryuuketsu !"

Le sang infiltré dans le bateau commencé à ressortir, et d'un coup celui-ci se transforma en lames ensanglantée sortant violemment du planché, pour arriver à toute vitesse sur Inari sans qu'elle puisse réagir, une lame vint s'arrêter sous son menton, le reste bloquait tout ses mouvements, penserait-elle a bougé qu'elle se verrait déchiqueté de partout. Et après pourquoi l'épargnerais-je ? Ce n'était la jeune Inari qui venait pour observer et tenter de me "ressembler" celle plein de rêves et d'avenir.

"Une dernière volonté ?"

Toujours rien. Rien ne la faisait trembler, ni ces lames, ni sa mort annoncée. Juste parce qu'il lui avait laissé l'opportunité de demander quelque chose en dernier.

Elle sourit de reconnaissance et ses yeux enfin brillèrent : une réaction contructive. C'était pas trop tôt.

- Hé ben... Il en faut pour vous faire tomber de votre nuage de folie... Justement, j'en ai une. J'aimerais que vous me relâchez le temps de la mission, que vous fassiez tripler la vitesse actuelle du bâteau pour que je puisse m'occuper des otages. Ce sont des femmes, quatre ou cinq à peu près mais je ne suis sûre de rien. Et tant que vous y êtes, cessez donc de vouloir tout tuer... Si je vous avez laissé faire, vous auriez tué n'importe qui sans exception. Trop aveuglé par votre soif de sang. Vous voulez du sang ? Très bien, vous allez pouvoir vous régaler avec moi, je vous offre ma vie. Mais pour en jouir, ça sera après la mission et pas avant. J'ai votre parole ?

Elle se tint encore droite, toujours souriante. Pleine de confiance mais non en elle mais en lui. Sinon, elle ne se serait pas risquée de faire tout ce chemin et ce depuis le début.

Elle qui était à moitié animale et maudite, lui maudit par l'envie de sang.

On aurait pu rêver mieux comme duo, même éphémère...

Alors que j'écoutais ses "dernières paroles", je me calmais un peu et stoppis ma technique.
Les lames ensanglantée, se reformèrent en gouttes de sang, et repartirent dans les 4 coins du bateau. Je m'avancais vers elle lentement la double lame dans la main gauche. Arrivant juste devant elle, je la regardais dans les yeux un moment, avant de lever la main, près à la gifler, mais je m'arrêtais juste avant sa joue, au final, je posis ma main sur sa tête comme pour un remerciement cependant, ce n'était pas mon genre de remercier ouvertement, puis je la réprimenda quelques peu :

"Ne gache pas ta vie pour des choses aussi futile qu'une mission. On ne possède qu'une chance pour vivre, l'utiliser serait digne d'un inconscient tu ne crois pas ?
Ne recommence plus jamais compris ?"

Je fermis mes yeux un moment, restant dans la même position, puis je me retournais en réouvrant mes paupières et d'un grand geste de la main, en désignant le bateau pirate, je criais aux marines :

"Tripler la vitesse ! Chargeons leur dessus sans leur laisser le temps de dire réagir et préparer vous à vous battre !"

Les marines crièrent un grand " Yeah !" commun, comme pour un cri de guerre. J'avais remotivé mes troupes, un Amiral se doit de rester droit et de toujours redonné confiance à ses troupes, dans n'importe quel circonstance. Je parlais alors à Inari :

"Prépare toi, la mission repose en partie sur toi, je veux une réussite totale, me suis-je bien fais comprendre ?"

Je plantais mon arme dans le planché du bateau, et je rassemblais alors mes mains l'une contre l'autre, le sang du bateau se regroupais alors vers la coque avant du bateau :

"Kakouhin Kotaino !"

Le sang se mit a prendre des formes pointus, comme des lances géantes, et se solidifia.

"Le plan, en chargeant à toute vitesse avec les lances a l'avant du bateau permettrons de destabiliser l'adversaire, lui permettre aucune fuite, causer de lourd dégâts, le reste Inari s'occupera de libérer les otages, moi je m'occuperais du capitaine !"

De surprise en surprise, Inari se disait que son jugement ne l'avait pas trompée en ce qui concerne son Amiral. Il était enfin maître de lui-même et redevenu celui qu'elle estimait. Elle avait un peu peur que ça ne soit qu'une brute épaisse assoiffée de sang mais au final, son coup avait rendu la raison à cet homme. Elle en était heureuse et radoucit son sourire en sentant sa main sur sa tête et en entendant ses réprimandes. Elle le regarda d'un air doux bien droit dans les yeux et les ferma par humilité.

Elle le suivit vers la proue alors qu'il motivait ses troupes et concentrait le sang en forme de lances écarlates et le bâteau prit de la vitesse.

Elle avait encore du temps pour analyser la situation. Elle huma les odeurs dans l'air et sentit de la poudre en action.

Bonne nouvelle... Ils sont intelligents...et ils ont des yeux. pas mal, ils ont une bonne vigie. C'est déjà ça de gagné. pensa-t-elle ironiquement.

Trève de plaisanterie, elle réfléchit très vite surtout pour les otages : sûrement certaines dans les cales et une ou deux femmes avec le Capitaine. Enfin...dans ses quartiers...

Il faisait jour donc impossible pour elle de prendre un canot et s'infiltrer. En gros, ça se jouera dans la rapidité. Heureusement, c'était son point fort. Elle pouvait sauter très très loin grâce à la force de ses jambes quand elle était sous forme animale. Elle pourrait donc faire un parfait éclaireur...

- Amiral, j'ai peut-être une idée. Je pourrais vous servir d'éclaireur, me débarrasser des ennemis en surplus pour frayer un chemin sécurisé vers les cales. Les otages sont sans doute là-bas sous la garde du second du capitaine... je n'ai détecté aucune odeur sexuelle énorme, elles n'ont pas été violentées... Le garde doit être très fort pour supporter le taux énorme de testostérone de l'équipage. Une ou deux femmes doivent être dans les quartiers du Capitaine, les plus jolies pour être "dignes" de sa compagnie si je puis dire. Mais avant de s'occuper des otages, il faut que je mette hors service les cannons. Vous n'aurez qu'à aborder comme si vous étiez chez vous. Après, cette tâche, je vais devoir m'occuper du ou des gardes, amener les otages. Vous du capitaine et s'il a des otages, j'aurais le temps de vous couvrir pour qu'aucune femme ne soit blessée proposa Inari d'un ton calme et posé.

Je regardais le bateau pirate qui parraissait plus actif tout d'un coup comme l'avait examiné Inari. Si elle arrivait à sentir la poudre du bateau ennemi, cela signifiait qu'il préparait à nous contre-attaquer avec des tirs à canons.
C'est mauvais. Il fallait réagir sinon le temps de percuter leur navire, mon bâtiment serait percé de milles fois. Je regardais alors mes marines et d'un mouvement de la main, je leur donnait un ordre.

"Positionnez nos canons à l'arrière du bateau, charger les au plus vite et faites feu !"

Manoeuvre absurde ! Et bien non, l'impulsion donné par les canons posé à l'arrière donnerait plus de vitesse, et atteindre les mètres manquant qui sépare nos deux navires. Et avec une rapidité hors du commun, les marines préparèrent les canons avant les pirates, et tirèrent. Sous mon commandement, mon équipage savait que l'erreur était impossible.

"Inari, ne crois pas que se soit si facile, se ne sont pas des pirates de bas niveau, cependant je vais te faire confiance pour cette fois. Pendant que l'on passera à l'abordage fraye toi un chemin..."

Peu après notre bateau percuta de plein fouet le leur, secouant les pirates, à présent désorienté. Nous prîmes d'assaut le bateau ennemi, moi, ainsi que les marines restant. Une quarentaine de pirates étaient présent.

*Humpf !*

"Vous succomberez sous le coup de la justice !"

Mon avant bras toujours coupé, je levais ma main en l'air.

"Ame no Ketsueki !"

Alors qu'un nuage de sang se formait au-dessus des ennemis, ceux-ci ayant un brin d'intelligence me chargèrent pour ne pas me laisser finir, cependant les marines qui m'accompagnait se mirent devant pour me protéger.

"Vous ne toucherez pas un cheveux de l'Amiral !"

Mais n'étant pas des moins incompétants hommes composant la marine, mon nuage était prêt. Une pluie de sang écarlate tomba sur l'ennemi, en perforant leur première ligne, composé d'une dizaine d'entres eux, tombèrent au sol, raide mort.
Et alors que mes hommes se battaient contre certains pirates, je chargeais sur d'autres.

"Tokkan' ." J'éjectais deux pirates qui allèrent percuté la rambarde du bateau. Et sans leur laissé le temps de dire "ouf" je continuais mon attaque.

"Bun'ri." Je séparais alors en deux mon arme, en faisant d'elle une paire de deux lames. "Jin'rai ." Criais-je et en un éclair je passais à côté d'un pirate, prennant une pose un genoux a terre, l'autre plié, mes deux bras tendu en arrière, avec mes deux épées en mains. Le pirate me narguait tout en s'exclamant que je ne l'avais pas touché, avant que du sang gicla de son corps, je l'avais effectivement touché mais tellement rapidement qu'il ne s'en était pas rendu compte.

-C'est un vrai massacre !

-Mais qui sont ses marines, mais attend...cette arme, cette armure, ce symbole, seraisse..Judge Gabranth ?

Aparemment j'étais bien connu de par delà les mers, et les pirates me paraissaient alors moins combattifs. Cependant, quelqun'un fit son apparition, c'était le capitaine du bateau, qui venait motivé ses troupes.

"Secouez vous bande de larves ! Amiral ou non, on va le déchiqueté !" Dit-il un sabre de pirate à la main.
Je me relevais et tournais la tête vers lui.

"Alors c'est toi le chef de ses incompétants ? Je comprends mieux alors !" M'exclamais-je en m'approchant lentement de lui, ses sous-fifres s'écartant de mon chemin après qu'il ait vu que s'il se dressait sur mon chemin, il finirait raide mort.
Je pointais alors de mon épée le Capitaine pirate, pendant que l'autre pointait le sol perpendiculaire à celui-ci.

"En garde !" Regardais-je avec un regard froid ce dernier.

Comme à son habitude, à l’ordre de faire tirer les canons à l’arrière, Inari ne sourcilla pas ; en effet, elle était d’accord pour les prendre par surprise, surtout qu’avec le don de son supérieur, leur camp avait l’avantage mais pour la bataille, elle craignait que les autres ne suivent pas sa façon de se battre, elle allait devoir abandonner l’idée de faire un peu de nettoyage.

Je m’occuperai que de ceux qui sont sur mon chemin…

Elle ferma les yeux et les rouvrit pour voir qu’il ne visait pas les cales pour ne blesser personne. Les gardes, elle allait en faire son affaire. Inari se disait qu’elle allait avoir une chance inouïe car d’après les odeurs, les pirates n’étaient pas plus nombreux qu’eux mais vu qu’il faut toujours des gardes sur leur propre navire pour éviter des coups en douce (peu de chance que ça arrive avec l’Amiral qui avait un contrôle total sur le navire) mais peu, ça sera plus que suffisant.

Et le vent était favorable sauf si les pirates se mettraient à leur rentrer dedans ou s’éloigner. L’avantage est que piéger leur propre navire était impossible mais pour la protection des otages, ça n’allait pas être coton. Cependant, Inari était sûre d’elle, dans ce dernier cas, elle s’enfermerait dans la cabine du capitaine qui est plus sécurisée (et plus armée).

Inari, se disant qu’elle se devait d’être rapide mais surtout en arrivée pleine de surprise pour semer la confusion dans les rangs des pirates, attendit que toute la troupe aborde.

Deux, trois minutes plus tard, elle se débarrassa de son uniforme conçu spécialement pour elle : un uniforme avec juste une fermeture éclair devant et elle le laissa sur le navire. Elle dégrafa aussi son haut sans manches rouge pour laisser place à ses bandages pour soutenir sa poitrine lourde.

Elle était pieds nus, armée de ses deux lames et disparut d’un coup en laissant des traces de griffures profondes sur le bord du bateau.

Ce n’était qu’une ombre dansant qui se fondait sur ses ennemis, personne n’arrivait à distinguer clairement les contours de cette silhouette couleur roux…à ce qu’il semblait. Aucune effusion de sang mais tout le monde s’écroulait, criait et se tordait de douleur et puis explosion : une dizaine de pirates qui s’était attroupés autour du phénomène volaient de part et d’autres du bateau et trois atterrirent dans l’eau.

Puis plus rien.

Devant la porte menant aux cales, deux hommes armés jusqu’aux dents étaient postés et d’un coup avaient l’air apeurés face à une créature à fourrure rousses, hautes d’environ deux mètres, à quatre pattes.

L’œil torve et suspicieux, brillant d’un éclat de ruse et d’intelligence aiguisée comme une lame de rasoir, c’était Inari.

Une Inari qui ne se découvrit qu’ici car être une bête, vue comme telle et surtout par l’équipage et son nouveau supérieur…lui était insupportable.

- Vous manquez cruellement de chance car mon Amiral, tout à l’heure, m’a donné faim avec sa soif de sang… A vous d’étancher la mienne… Grogna-t-elle calmement.

Elle fit l’un des gardes tirer son arme d’une main mal assurée et vit après l’autre imiter son camarade.

Inari soupira et reprit sa forme humaine.

- Non… C’est bon, je suis calmée. Voir cette façon malhabile de montrer que vous êtes soi-disant prêts à vous battre me peine affreusement…
- Je t’assure que lorsqu’on aura fini avec toi…on va prendre du bon temps ! Lui et moi.
- Même toute l’équipage ne suffira pas à étancher l’appétit sexuel de ma partie animale alors je te conseille de retirer ton offre…
- Tu ne seras qu’une putain comme ces filles et rien de plus !

Inari réagit d’un coup et trancha leurs épées. Elle ne leur laissa même pas le temps de réagir ou même contre-attaquer, elle leur asséna des coups de pieds bien placés au niveau de leurs testicules et en deux souplesses, elle les envoya contre la porte et assomma le deuxième qui allait se relever avec le pommeau de Nagareboshi. Inari prit le col du premier « à l’invitation du siècle » et se transforma d’un coup en femme renard.

- Il en manque une… Ou est-elle !? grogna Inari
- Avec le capitaine ! Il voulait la plus jolie ! Personne n’a touché aux filles ! Il voulait les vendre, la plupart sont vierges ! Elles valent pas mal c’est pour ça !
- Pleutres !

Elle mordit son bras et l’envoya tellement violemment qu’il traversa le panneau de bois pour atterrir dans la réserve de cornichons.

Elle ouvrit la porte grace à Nagareboshi, reprit encore sa forme humaine et ouvrit doucement.

- Je suis Inari Sayonakidori, Marine au commandement de l’Amiral Gabranth !

Elle entendit d’un coup des soupirs et des pleurs de soulagement.

Quand la lumière arriva enfin, elle les vit toutes, quatre filles, encore adolescentes, toutes dans les bras l’une de l’autre.

Avant d'affronter le capitaine, tout en combattant les pirates, je remarquais certains d'entres eux, tombé, après qu'une ombre rousse soit passé devant eux. Nul doute que c'était Inari, aucun pirate, ni marine n'était roux, seul Inari pouvait être comme tel. Après tout, elle n'avait pas encore montré tout ses talents. Et apparemment du peu que j'arrivais à me concentrer dessus, j'apercevais...une sorte de félin, un félin roux...un renard ? Possible vu la rapidité de celle-ci.

*Un fruit lui permettant de se transformer en renard ? Interessant...j'ai bien fait de prendre cette petite avec moi, elle m'intéresse de plus en plus !*

Mon équipe n'était pas vraiment fait pour la rapidité, l'assassinat voir le repérage avancé. Inari était un bon atout à mon équipage, j'avais eu raison de la garder.

Devant le capitaine, celui-ci avait l'air prêt à se battre. Mais son aspect avait l'air agité, sa coiffure était ébourrifé, comme s'il c'était débattut, voir bien amusé...

-Alors tu as tenté de jouer avec une de tes trouvailles ? J'espère ne pas avoir trop dérangé, sa me chagrinerai.

-Si justement ! Et je déteste plus que tout que l'on me dérange lors de mon entrée en scène !

-Une entrée en scène ? Pourtant tu ne m'as pas l'air bien gaté, c'est dommage. Insinuais-je en parlant du sexe du capitaine, je voulais le mettre en rogne, car quand la colère monte, il est toujours le cas, que l'on perd de nos capacités de réflexion, réflexes, et assimilations.

Le capitaine baissa la tête vers son pantalon, et a ce que je déduis de son visage, il comprit que je me moquais de lui, se qui lui déplut et le fit chargé sur ma personne.

"En garde !" Regardais-je avec un regard froid ce dernier.

C'est alors qu'un enchainement de coups de lames se fit entre nous, coups, esquives, et parades se mélèrent rapidement entres eux, les échanges devaient surement être dur à percevoir car notre dextérité était supérieur à la moyenne. Mais si l'on analysait bien, un écart était bien visible, j'encaissais moins de coups que lui et en rajoutais le double.

Peur de devoir le battre trop vite, je ralentis ma cadence de frappe, celui-ci s'en rendant compte me placa un coup d'épée qui me désarma et m'entallais le bras droit, peu protégé par mon armure, puis il éssaya alors de me placé un coup de pied dans l'estomac pour me faire reculé, je l'esquivais et fis un bond en arrière. Le capitaine se mit alors à rire:

"Ahahahahhaha ! C'est ça le fameux Judge Gabranth !? Si puissant que personne n'a jamais réussit à voir son vrai visage. Quel blague ! J'ai même réussis à le désarmer et le blesser !"

Je baissais alors la tête, et me positionnant en position d'attaque, je rassemblais mes deux mains comme si j'avais une arme lourde à deux mains dans ces dernières.

"Bien...je vois que tu sais manié une épée. Cependant, sa ne suffira pas avec moi, et sache...qu'être désarmé n'est pour moi qu'un contre temps et non une gêne, encore moins d'être blessé, tu vas savoir pourquoi.
Buki no Ketsueki !"

Une épée lourde à deux mains de sang apparut alors dans mes mains. Elle avait été formé par le sang coulant de mes deux entailles. Le capitaine eu alors un recul, un peu éffrayé par ce que je venais de faire.

-D'où sort cette arme ?! Elle est faite de sang ! Tu...t...avec...ton sang !

-Exact. C'est pourquoi être désarmé ou blessé m'importe peu, en tant qu'Amiral de la marine je ne peux me laisser distraire par de vulgaires hors-la-loi comme toi, maintenant meurt sous mon arme.

Je me mis alors à charger sur mon ennemi, dont les parades étaient plus hésitant. Mon arme étant plus lourde, malgré que le sang soit liquide, celui-ci était solidié et aussi résistant que du métal de n'importe quel épée. Pendant nos échanges, je me rapprochais alors de mes armes plantées dans le sol, lorsque je fus désarmé. je mis alors un puissant coups horizontal, qui destabilisa le capitaine, je positionnais mon épée à deux mains verticalement à mon corps.

"Kakouhin Ekitaino. "

Mon épée se transforma en sang et coula sur le sol.

-Tu...tu...abandonnes hein ? Je savais que l'on ne pouvait pas me battre !

-Non, tu te trompes. Je récupères seulement mes effets.

Je repris mes deux épées et sans lui laisser le temps de réagir, j'utilisais ma meilleurs techniques aux corps à corps tout en courant vers lui :

"Doshaburi !"

J'enchainais alors des coups d'épées, tout en changeant mes armes, de la double lame aux deux épées, sans avoir à les rassembler ou à les séparer tel un "Déluge" ( le nom de ma technique en français) qui s'abat sur mon adversaire, donnant à mon adversaire du mal à parer tout mes coups, mon épée se plongeait alors par-ci par-là dans son corps avec des profondeurs différentes, seul une dans l'abdomen était profonde pour le faire saigné suffisemment.

Tout en retirant mon arme de son ventre, il tomba à genoux tout en m'implorant de l'épargner :

-Pitié ! Je ne fais rien de mal ! Se sont juste de jeunes pucelles sans familles ! Personne ne veut d'elles !

-Pitié ? T'épargné ? Allons un grand pirate comme toi, aussi larmoyant ? Ca me donne plus envie de te cracher au visage ! Tu dis que vous ne faites rien de mal ? Tuer, piller, violer sont dignes d'un criminel, hors ton équipage et toi ne faites que ça ! Disais-je avec un ton froid et effrayant comme jamais. [/color]"Ces filles n'ont personnes pour les attendre à leur retour ? Pourquoi, parce que tu as tué leur famille ! La justice est seul maître dans ton cas, je suis le juge suprême et ta sentance est...la mort.

Je mis la main sur son chapeau de pirate noir, dont une plume rouge était fouetté par le vent, et le jetta dans les airs. Puis plantant mes armes dans le planché, je levais ma main droite et ma main gauche au même niveau, et tout en les faisant trembler, montrant que je rassemblais mon pouvoir, le pirate continué à m'implorer :

"S'il te plait, épargne moi ! Prend la vie de mes hommes si tu veux, mais pas la mienne !"

Ce qu'il dit me mit plus en rogne, je lui rétorquais alors sévèrement :

"Tue me demandes de prendre la vie de tes camarades au lieu de la tienne ? Tu es encore plus pourri que je ne l'imaginais, un bon chef préfèrerais sacrifié sa vie pour sauver celle de ses hommes et non sacrifié la leur pour la sienne."

Alors que je lui répondais, son corps se mit à gonfler par endroit, puis a se dégonfler, et à se regonfler puis à se redégonfler, et ainsi que suite, en prennant en même temps des teintes rouge sang et violet parfois.

"Tu vas mourir, ma sanction est irrévocable.
I'm not ashamed of to sacrifice the dregs of society, I have my justice, so submit you to it (Je n'ai pas honte de sacrifier les déchets de la société, j'ai ma justice, donc soumets toi y) !"

Je me retournais et tout en ramenant ma main droite vers mon visage, bien ouverte, j'abaissais l'autre main.

"See you later."

Je serrais alors ma main, je la pressais violemment, se qui engendra alors la mort du capitaine. Son corps qui changeait bizarrement, explosa de l'intérieur, faisant volé en éclat du sang un peu partout.
Voyant ça, les pirates restant déposèrent les armes, et je constatais avec plaisir, qu'aucun de mes hommes n'étaient mort, seul des blessés. Alors je m'avançais alors vers la cabine du capitaine qui avait été laissé ouverte parr ce dernier, le chapeau de celui-ci tomba sur la poignet d'une de mes épées, la bataille était finit.

Je rentrais alors dans la cabine du commandant. Je regardais se qui s'y trouvait, une cabine en vrac, avec une table et une chaise renversée, la carte des mers de notre monde tachée par une bouteille d'encre brisé à même le sol, mais aussi un lit, dont les draps étaient froissé.

Une jeune fille posé dessus, la robe déchiré, la poitrine dénudée, le bras ensanglanté. Apparemment le capitaine avait éssayé de la violer, elle s'est débattu et la tailladé pour qu'elle se soumette. Je m'approchais d'elle, et me voyant arrivé, elle prit peur et recula dans le lit, ayant peur de mon apparence, de plus j'avançais mes mains vers elle...il est vrai aussi que la voyant comme cela m'eu donné quelques instants un appétit sexuel, mais je me repris, et tout en la voyant fermé les yeux, j'hotais mon casque que je laissais tombé par terre, sans en prendre vraiment soin, mais d'un côté ce n'était pas ça qui l'aurait éggratiné. Je retirais ma cape et couvris la jeune femme à peine adulte tout en attachant la cape pour ne pas qu'elle tombe. Elle ouvrit les yeux et releva la tête pour me regarder, elle découvrit alors un visage plus doux que se que faisait passé mon apparence.

"Tu n'as rien à craindre, je suis venu te sauver."

Des larmes lui coulèrent des joues et elle sauta dans mes bras, rassuré de ne plus être en danger.

"Merci infinimment !"

Je baissais la tête pour la regarder, et lui caressais le haut du crâne, car je ne connaissais pas vraiment l'affection et qu'il m'était difficile de le rendre. Je la priais après de se détacher de moi, et de se lever de là. je repris mon casque et le mis entre mon bras et mon corps, puis je sortis avec elle, et regardant mon équipage, je haussais la voix et dit alors :

"Mission terminée ! Retour au bercail !"

Je remis alors mon casque sur ma tête mais avant je fis un clin d'oeil à la demoiselle et lui dit de tenir en secret le fait qu'elle est vut mon visage pour elle. Je demandis ensuite à mes marines de prendre soin d'elle et de l'ammener à bord du navire. Je cherchais alors du regard ma jeune recrue.

« Rapport de la journée : sanglante, c’était le seul mot qui me venait à l’esprit. J’étais heureuse d’être sous les ordres d’un vrai Marine, un peu comme mon père l’était et mon tuteur l’est d’ailleurs mais…avec le goût du sang que seul un animal pouvait avoir. Un animal trop ancien, oublié de tous. Tout le monde se dit qu’il fait partie d’un passé révolu, que l’on n’a même plus à prouver sa disparition définitive sur la surface du globe.

On avait tort.

Le On… Je ne m’y inclus pas…

J’émets toujours toutes les possibilités quand une situation se présente à moi.

Ici, je ne sais quoi dire ou que faire. Ni quoi dire. Ni quoi ressentir.

Juste être moi-même, sans avoir peur de me faire tuer par cette bête.

Cette bête humaine dont je suis le contraire.

Ca me fait presque rire en y repensant mais ça m’attendrit aussi…

Quelle ironie… »

C’était comme un rêve, non…un cauchemar… Pour Inari, c’était ni l’un ni l’autre. Cependant, pour ces filles, la terreur était palpable, elles tremblaient de plus en plus et Inari n’avait trouvé que des petits mots de son enfance pour les réconforter. Elle leur sommait de sortir car en entendant d’un coup le silence crier, elle savait que la bataille était terminée.

Et ce sang impur, souillé par le crime… Ignoble… C’est écoeurant…

Elle pensait que l’Amiral Gabranth aurait pu l’épargner juste pour permettre à ses narines de ne pas avoir à plisser de dégoût. Inari n’aimait pas le meurtre gratuit, elle regrettait de ne pas avoir été là pour arrêter son supérieur.

Inari prit la main, délicatement d’une des filles, elles étaient toutes habillées, salement mais complètement, c’était le principal. La loi de la jungle, comme les lions, le mâle dominant se doit de dire quand ses suivants pouvaient jouir de la viande fraîche… De plus en plus…dégoûtant…

Elles sortirent toutes, tour à tour, les paupières lourdes de ne pas avoir osé fermer l’œil, les joues rouges de larmes nerveuses et de peur, le manque cruel de lumière et d’air frais. Comme de vieilles roses affamées de liberté, elles reprirent un peu de leur teint juvénile rose pâle.

Inari ne sourit point car elle était comme en deuil. Elle se le devait.

Elle donna des ordres aux autres pour leur donner des quartiers d’invités ainsi que de l’eau, à manger et des vêtements propres.

Toujours tremblantes par manque d’énergie et de fatigue, elles les suivirent, eux, leurs ombres et surtout leurs voix rassurantes, lentes et qui se veulent être suaves. C’était déjà ça.

Elle ferma les yeux, et respira l’air doucement et profondément : même en ayant été absente, elle arrivait à imaginer la scène, cruelle, sauvage, comme animale. Les hommes répondent entre eux sans qu’elle puisse comprendre mais sa justice, elle arrivait à y goûter du bout de la langue et malheureusement, elle y éprouvait un début d’excitation.

C’est ça, sa peur. Ce que Gabranth pouvait lui procurer comme plaisir quasi sexuel et fantasmagorique rien que par l’atmosphère qu’il instaure.

Que diraient ses parents en voyant son corps répondre à ces actes de barbarie sous le nom de justice ?

Elle n’en avait que faire mais elle craignait pour son propre sort.

Elle ne voulait pas être trop proche de Gabranth juste pour une seule chose : ne pas le gêner.

Point.

Elle était sous forme humaine, toujours, elle ouvrit les yeux et regarda Gabranth de ses yeux blancs si neutres.

Ses yeux…qu’elle détestait…

En se rappelant de ce fait, elle détourna le regard, encore apeurée qu’il lui fasse encore une remarque dessus alors qu’elle n’a jamais eu à regarder les gens avec un air hautain.

Elle regagna d’un coup ses propres quartiers, avec l’uniforme qu’elle avait laissé sur le navire.

Elle s’enferma à double tour pour faire son rapport avec l’idée d’aller rassurer encore les filles secourues.

Inari avait mal à la tête. Le sang avait des vertus mais aussi des inconvénients.

Elle avait faim et la migraine se vengeait d’elle.

Inari se mit nue, seule avec elle-même.

« Rapport de l’Amiral : Mission effectué avec succès, pertes pirates, capitaine décédé. Les membres de son équipage ont été emprisonné dans la « cellule », (la partie du bateau qui servait de prison) la moitié au moins on périt lors du combat. Aucune perte alliés. »

Un rapport, rapide et clair. Voila ce que j’allais dire plus tard à Phoenix. Mieux vaut parlé peu qu’un grand discours…pourquoi mentionnerai-je les détails ? Je ne pense pas que sa plairait à notre jeune chef de savoir que le capitaine des "Devils South Sea" c'était fait massacré par moi-même après qu'il est rabaissé ses camarades de sous-mer***. La vie d'une personne est précieuse et considéré un humain comme de la chair à paté à envoyer à la mort m'avais déplut, ce fut en quelques sortes la goutte d'eau qui fait débordé le vase.

Je regardais avec rapidité ce qui restait à faire avant de mettre les voiles. Je remarquai Inari qui me fixait un moment, de ses yeux blancs, comme je l’avais sermonné tout a l’heure…elle n’avait pas vu mon visage et c’était tant mieux, même mes marines n’osait me regarder lorsque je l’enlevais, et je ne vois pas pourquoi elle, aurait fait exception, malgré que la tache dont je l’avais chargé eut été une parfaite réussite, aucune des prisonnières n’avaient l’air bléssé en sortant de la calle, seulement choquées par ce qui leur était arrivé. Cependant, elle partit d’un trait en regagnant surement sa cabine…étrange. Avais-je fais une erreur ? Peut-être avait-elle vu quelque chose qu’elle ne voulait voir, ou peut-être même qu’elle s’est souvenu de la leçon que je lui avais faites il y a peu, le regard qu’elle m’avait fixé était déplaisant, et je ne l’avais certes pas ménagé de le lui faire remarqué. Peut-être aurais-je dû tourné ma phrase autrement ? Pourtant… ce n’est pas dans mes habitudes de voir ça.

Je marchais sur le bateau pirate, lentement, après tout nous n’étions pas préssé, la mission accomplit, il nous suffisait de rentrer au QG. Je regardais le chapeau du chef pirate mort, il était noir avec un crâne de mort sur le haut, et portait une plume verte qui voletait avec le vent. Je pris le chapeau sous mon aiselle, et récupérant mes deux armes, les rangeaient dans leurs fourreaux, ensuite je pris dans la main le chapeau du pirate et fixant le gouvernail, je jettais le chapeau dessus, puis fit signe à tout le monde de rejoindre "The Judge Fortress". Je descendis à la calle et me dirigeant vers leur provision de poudre je

préparais à y mettre le feu, j'allais faire sauté le bâtiment. Pourquoi ? Simplement pour que personne ne réutilise ce bateau, empli de péchés, il devait coulé, le capitaine sombrerait alors avec son navire. Je m’y le feu au poudre ayant tracé au préalable un « chemin » me laissant le temps de rejoindre mon navire et de prendre le large.

En mer. Dans ma cabine, je m’étais assis sur ma chaise, les coudes posé sur la table, fermant les yeux, je laissais le temps passé, le bateau avancait à une allure correcte, et plus aucun problème était en vue. Je me levais et quittait ma cabine, et descendis à l’étage inférieur, et vérifiais ce que tout le monde faisait…mes hommes se détendaient, tous ensemble c’était rassemblé, buvaient, et jouaient aux cartes pour certains. Continuant mon inspection je m’arrêtais devant la cabine réservé aux jeunes filles ayant été pris en otage, je toquais puis ouvrais la porte, elles étaient toutes ensemble, et paraissaient plus calme.

« Vous pouvez vous détendre, aucun problème n’est à l’horizon, et le trajet suis son cours, nous arriverons à quai dans une ou deux heures. Sur ce profitez bien du voyage. »

Et sans en rajouter plus, car dire des mots gentils n’étaient pas dans mon caractère cependant après ce qu’elles avaient vécu, il ma semblé correcte de leur adressé quelques mots rassurants.

Continuant ma promenade dans le bateau, j’avais remarqué que Inari ne s’était pas joint à la troupe de marines, et n’était aussi pas avec les jeunes filles, j’en conlus alors qu’elle ne pouvait se trouvé que dans sa cabine, car ne l’ayant pas vu sur le pont du bateau, c’était la dernière option.

J'apportais de la salle ou était rassemblé les marines un morceau de pain, un survivant de l'attaque des affamés que sont mes hommes, ils avaient mangé et seul Inari n'avait pas mangé, et mon cas m'importait peu. J’apercevais la porte de ses quartiers, et marchant vers elle, le bruit de mon armure avait du surement la prévenir de mon arrivé, avant que, me positionnant devant la porte, je toquais, attendant une réponse, car je voyais bien que le loquet de sa porte était fermé.

La migraine taraudait sa tête, s’installait comme un monstre-poulpe comme dans n’importe quel récit d’aventure.

Elle avait fini son rapport, il était sur sa table, complet sans fioritures, simple.

Inari aurait aimé être ainsi : simple. Cependant, le destin, la vie, tout faisait que ce n’était pas le cas. Elle était un Marine, un possédé, sous les ordres d’un possédé aussi et avec des attributs qui la gênaient plus qu’autre chose. Rien que le fait d’être une femme lui était insupportable.

Elle avait enlevé ses bandages pour soutenir sa poitrine lourde, sa culotte pour la mettre au sale et s’allongea sur son lit en se laissant bercer par la mer.

Tant pis, elle voulait aller voir les filles secourues mais elle n’était pas trop en forme. Elle avait toujours faim, elle sentait que son excitation de tout à l’heure ne l’avait pas quitté.

Dans de sales draps, en somme.

Quoi que l’odeur de sang qui parvenait à ses narines lui disait que ça ne faisait que commencer…

Son armure lourde finit de tinter comme un glas, il toqua à la porte, elle prit un simple drap pour se couvrir et ouvrit le loquet et se présenta devant lui.

- Entrez, je vous prie… murmura-t-elle.

Elle n’avait pas rêvé, c’était bien du pain. Elle sourit doucement pour ne pas exciter sa migraine et s’assit sur son lit.

- Si c’est pour mon rapport, il est prêt, Amiral… Désolée pour cet accoutrement mais je voulais me mettre à l’aise. Si j’avais su, j’aurais laissé mes vêtements et mon uniforme sur moi…

Elle y tenait. Des excuses, sans le regarder dans les yeux. Inari ne tenait pas à se prendre la tête sur la couleur cinglante de ses yeux.

Patient, mais que très peu car effectivement Inari ouvrit assez rapidement, et du peu que je la vis, je paraissais même dérangé. J’écoutais ce qu’elle avait à dire, et tout ce qu’elle m’en dit était qu’elle avait fait son rapport. Je m’en contrefichais un peu. Mais en tant que bon Amiral je prennais soin de mes hommes en l’occurrence ici une femme.

« Je vois…sache juste que je ne demande pas de rapport à mes hommes, et que je ne t’en demanderais pas plus qu’a eux, cependant c’est une bonne initiative. Ensuite, si tu étais nu, tu aurais pu prendre le temps de t’habiller. »

Je regardais le drap qui l’entourait, et devinait les formes qui se cachait dessous, mais je tournais la tête pour ne pas être déconcentré dans ce que je disais, et pour ne pas être interessé de faire certaines choses. Je repris ensuite ce que je disais :

« Mais je ne t’en tiendrais pas rigueur car je suis arrivé à l’improviste. »

Je m’approchais d’elle et lui pris la main que je retournais alors et déposa le pain que j’avais prit pour elle et le placa dans sa main.

« Mange, je ne voudrais pas que tu meurs de faim pendant une mission, et c’est mon devoir de prendre soin de mes marines, surtout si c’est une jeune femme aussi interessante comme toi. »

Je la fixais qui gardait les yeux baissé, n’osant pas me regarder. Et je plaçais alors mon doigt, plié sous son menton pour la forcer à me regarder, pour croiser son regard :

« Je déteste que l’on m’ignore quand je parle, en déviant le regard. Ne prend pas à tord ce que j’ai dis tout a l’heure, j’aime tes yeux, mais je n’aime pas que l’on me regarde de haut, en tout cas c’est l’impression que tu m’en a donné tout a l’heure. Arrête de t’en vouloir et avance, c’est mon conseil. »

Je lui caressais la joue avec le doigt que j’avais placé sous son menton, ensuite je me retournais en enlevant le doigt de son visage.

« Jolie. Prend soin de toi Inari, et si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas, que tu es besoin de l’Amiral ou de Gabranth. »

Je marchais lentement vers la sortie, car peut-être voudrait-elle encore me parler.

Inari n’avait vraiment pas l’habitude que l’on prenne soin d’elle : ses parents, elle ne s’en souvenait que très peu et son tuteur, oui… Ce n’était pas comparable, il était comme son père entre autres mais Gabranth était son Amiral. Elle essayait de s’enfoncer ça dans le crâne sans stimuler son mal de tête immonde…
Inari savait que les Marines réguliers pouvaient se permettre de ne pas faire de rapport mais depuis sa mission qui avait fait d’elle une possédée, on lui demandait un rapport à chaque mission ou à chaque demande. Elle trouvait cela pas si rébarbatif que ça car elle avait le don de ne jamais laisser un seul détail important lui échapper. Une véritable machine dans ces cas-là et ça avait le don de faire plaisir à ses supérieurs, même si ce n’était pas l’objectif.
En ce qui concernait sa nudité…elle s’en fichait éperdument. Nue ou pas, elle était capable de remplir une mission ou d’agir en cas de danger. C’était même plus plaisant surtout sous sa forme demi animale : être nue lui permettait d’être prête mais il est vrai que maintenant, elle avait des explication à donner. D’un coup, il lui prit la main pour y mettre le pain qu’elle avait senti clairement depuis qu’il était entré dans sa cabine. Elle sourit faiblement et poliment puis elle le laissa faire quand il éleva son visage vers le sien. Aussitôt, ses yeux rencontrèrent les siens, son blanc pâle comme la mort face à son bleu glacier perçant.
Tout disait qu’elle ne ressentait rien mais son excitation ne faisait que revenir à la charge et ce n’était vraiment pas bon. C’était l’animal qui était en elle ou elle seule ? Ou les deux ? Qu’importe, il était son supérieur et non le moyen clair et explicite pour rompre sa virginité.

Tiens… Je l’avais oubliée celle-là… Ma virginité… pensa-t-elle ironiquement.

Elle cessa cet essor d’humour personnel et revint vers ses paroles qui se voulaient encourageante mais elle restait bloquée juste sur une phrase qui arrondit soudainement ses yeux de surprise « J’aime tes yeux ».

Inari ignorait si elle était en train de rougir ou quoi que ce soit mais elle s’en fichait éperdument. C’était la première fois qu’on lui disait. Chez les Marines, personne n’aimait ses yeux. Certes, on dirait qu’elle regarde les gens d’un air hautain mais c’était hors de son vouloir.

Il lui caressa sa joue et elle ne sut que faire sinon de continuer à fixer son regard, tout en sentant sa peau répondre à ce stimulus, elle s’hérissa doucement, sans provoquer de violents coup de froid, juste pour détendre ses muscles.

Alors qu’il allait partir, elle n’eut d’autre choix que de se lever souplement en laissant son drap se coucher sur le sol à ses pieds et de le retenir en posant sa main nue et blanche sur son bras armé.

- Restez s’il vous plait…Gabranth…

C’était une erreur, elle le savait mais une erreur qu’ils allaient partager à deux : celui d’être proche malgré leurs grades respectifs.

Encore une fois, elle s’en fichait. Elle voulait passer un peu de temps avec lui, sans prétention aucune.

Juste répondre à une envie soudain. Rien de plus.

Discours touchant. Touchant ? Ce n’était pour moi seulement qu’un discours pour la rassurer. Mes mots en tout cas avait l’air de l’avoir touché c’est le cas de le dire, troublé, peut-être même choqué.
Mes « attentions » avait eu du bon apparement, elle paraissait plus calme et détendu comme l’avait confirmé ses muscles que je voyais changé, il était moins tendu, moins raide, comme si elle venait de subir un massage sans pour autant que je n’ai exercé un quelconque acte physique, seulement un doigt sous le menton, et qui lui caressa la joue. Emu même changé, au moins ma venu n’avait pas été vaine, et j’avais su la faire redevenir comme avant, ou du moi moins froide et distante.

Le moral des troupes doit-être avant tout au mieux pour pouvoir en tirer quelque chose.

Je m’apprétais à partir, mais quelque chose me retint le bras, je baissais les yeux pour y voir une main, blanche et pâle, celle d’Inari. Elle m’avait arrêté dans mon mouvement, et me quémandais de rester. Sa voix faisait presque pitié, et en même temps était attendrissant même pour un homme froid et singlé comme je suis. Je me retournais à sa demande de rester, et je la voyais, nu, ayant laissé tomber son drap qui l’enveloppait, à même le sol, je le regardais un moment avant de la regarder à nouveau :

« Rester ? Tu as déjà besoin de moi ? »

Fis-je avec un petit rictus froid comme je savais les faire, d’un côté, rire joyeusement ne m’avait jamais été permis à ce jour. Je faisais juste un pas alors pour être proche d’elle.

Elle me paraissait le genre de personne un peu renfermé, d’où la froideur constante qu’avait son regard. Elle me ressemblait un peu, comme un jeune loup solitaire, qui ne savait pas vraiment où donner de la tête…ce que je sentais là, c’est qu’elle avait besoin d’affection, dû moins c’est ce que mon moi encore « humain » si je pouvais encore me qualifié de la sorte ressentais. Mais mon côté homme pris le dessus et mes yeux dérivèrent sur les formes élancé de la jeune marine, d’un côté quel homme ne le ferait pas. Hein ? Pas toi ? Lecteur de médeux, t’es qu’un petit vicieux comme nous tous ><' ! Mais je m’emporte…

« Et en quoi puis-je t’être utile ? Tu n'as pas faim ? » Disais-je en revenant à nouveau cherché le contact de ses yeux, tout en lui rappellant le fait qu'elle n'est pas mangé, mais avec un ton légèrement moqueur, un peu taquineur .

Inari sourit pour retenir un rire qui aurait pu déchirer sa tête de douleurs immondes et invita à Gabranth à s’asseoir.

- J’ai faim mais manger seule n’est pas bon pour la digestion, il parait… dit Inari sur le même ton moqueur que Gabranth.

Elle remarqua sa nudité, n’en rougit pas, reprit son drap pour le mettre sur elle, s’assit et croqua dans son quignon de pain.

Elle se demandait surtout ce qu’il avait en tête mais ne s’y attarda pas : s’il ne voulait pas rester, tant pis mais fallait bien qu’elle s’essaie à lui demander quelque chose autre qu’à son supérieur. Juste à Gabranth. Un homme qu’elle ne connaissait pas, qu’elle commençait à apprécier, ce qui était rare dans la Marine…

Juste connaître sans prétention. Elle n’avait pas plus de motivations que ça… Etre trop proche de lui…quoi qu’avec sa froideur, elle était sans doute immunisée à être un poids… Elle l’espérait. Il n’y avait rien de plus cruel pour elle que de sentir inutile. Elle se voulait indispensable pour l’aider au mieux, même par son côté femme qu’elle détestait.

Elle avait remarqué qu’il était assez intéressé par ses attributs. Pour elle, c’était une envie masculine comme une autre.

Mais son honneur lui disait de ne pas vendre son corps au plus offrant, ou plutôt sa virginité comme ça.

Son corps, être caressée ne titillait pas son indignation plus que ça. Sa logique n’en était pas troublée.

Elle s’allongea sur son lit, et continua de manger en picorant des morceaux qui se nichaient dans sa poitrine.

Ecoute. La petite blagounette qu’il avait lancé fit rebondir Inari sur une réponse, alors comme ça manger en compagnie était meilleur pour digérer ? Amusant. Peut être s’ouvrira-t-elle un peu plus aux autres…ce serait dommage qu’elle devienne une personne comme moi.

Je la regardais s’assoir et m’inviter à faire de même, je n’en avais pas forcement envie mais je le fis tout de même, m’asseyant à ses côtés. Elle n’avait pas l’air plus gêné que ça d’avoir été nu devant quelqu'un, qui plus est un homme, et en plus son supérieur. Cette fille là n’était décidemment pas comment aux autres, et ce démarquait de la moyenne. Elle se commença à entamer son pain, enfin une chose. Qu’est ce que j’aurais fait si on savait qu’un de mes marines ayant prit place dans mes rangs serait mort de faim ? Encore une tonne de dossier à monter pour justifier, et ce n’était pas dans mes envies générales de le faire. Au pire j’aurais certainement trouvé une secrétaire au QG dont j’aurais donné en charge le dossier. Bonne idée ! Je m’en servirais une prochaine fois. Après tout depuis le temps que je suis dans la Marine, marre de me taper des dossiers à tout bout de champs.

Mais revenons à nos moutons. Je regardais toujours Inari, et n’engageant toujours pas la conversation, je trouvais cela assez curieux alors je pris les devants, tout en repositionnant ma tête de façon à regarder devant moi, le mur d’en face :

« Et bien ? Tu ne veux pas me faire croire que tu voulais que je reste parce qu’être avec quelqu'un améliore la digestion ? Que veux-tu ? Si c’est de moi dont tes questions se font intéressé, il n’a rien de bien jovial et de bon à savoir. »

Après tout, mon passé n’était pas des plus glorieux et des plus roses. Entre vengeance, batailles et meurtres. Je ne vois pas ce qui pourrait intéresser quelqu'un dedans.

« Mon passé serait trop long à raconter, je ne suis qu’un vieux croulant dans un corps jeune et en bonne santé. Mais si tu y tiens tellement, je te donne le choix à trois questions, alors réfléchit bien. » Dis-je en apposant mes deux coudes chacun sur un genou, qui se rejoignait par mes doigts s’entre mélangeant qui finirent par se positionner à quelques centimètres de ma bouche.

J’attendais alors les questions que pouvait me poser Inari, je n’avais pas vraiment envie de m’étaler sur mon passé…mais je contais faire une exception pour elle.

Inari avait de quoi lui répondre par une remarque ironique bien cinglante mais en captant son regard pénétrant qu’il lui faisait une faveur, ou plutôt, une façon indirecte de lui dire qu’il avait un peu d’estime pour elle, assez pour lui permettre d’en savoir plus sur lui.

Elle était un peu déçue car elle voulait le découvrir petit à petit mais elle le prenait dans le bon sens, dans ce qu’elle imaginait comme une attention.

Cependant, elle se demandait ce qu’il avait à y gagner ou à perdre. Ce n’était pas sa préoccupation première, elle supposait.

Elle se radoucit subitement sans prévenir et s’approcha de lui.

- Je préviens tout de suite, je poserai des questions non par curiosité, juste par envie de poser ces questions, Gabranth… dit-elle avec douceur en essayant de le regarder.

Elle regrettait d’un coup de se montrer aussi douce, elle ne voulait pas qu’il se moque d’elle ou éprouve de l’indifférence, juste boire ses mots lui suffisait.

Elle posa une main sur ses doigts entrecroisés par réflexe qu’elle ne voulait pas refouler et approcha son visage blanc du sien.

- Comment était votre enfance, Gabranth… ? demanda-t-elle dans un murmure.

Elle sentait que son drap lui échappait encore mais Inari voulait rester concentrée sur lui. Rien d’autre.

Juste en essayant d’être sur la même longueur d’ondes que lui, parler avec lui, partager ce moment avec lui.

Tout simplement.

Je lui proposais 3 questions...Beaucoup ? Oui, surement...d'ailleurs il est rare que je propose ce genre de chose. Il faut croire que d'après mes actes, cette petite, je commençais à l'apprécier. Exception. Oui s'en est une.

S'approchant calmement de moi, elle adoptait un comportement plus doux. Que lui arrivait-il ? C'est la première fois qu'elle me paraissait aussi légère. L'attention que je lui avais porté lui faisait adopté une autre attitude, comme quoi il était possible d'en tiré quelque chose autre qu'une placide et sérieuse femme, j'avais découvert une femme plus douce et peut-être un peu plus sentimental.

- Je préviens tout de suite, je poserai des questions non par curiosité, juste par envie de poser ces questions, Gabranth…

-Je conçois, et je prends note.

Elle plaçait sa main sur mes doigts entrecroisés, approchant son visage blanc, presque pâle comme dans les légendes vampiriques. Et arrivant proche du mien, elle murmura quelques mots pour formuler une question, ses manières était plus attentionné avec moi, mais je ne me faisais pas trop d'illusions, cette douceur soudaine, c'était surtout pour que je lui parle.

- Comment était votre enfance, Gabranth… ?

Mon enfance ? C’est sûr il faut commencer par un début, mais mon enfance…surement le moment le plus ennuyeux de ma vie.

« Tu veux connaître mon enfance ? Et bien, mes parents mon abandonné quand j’étais nourrisson dans un orphelinat. J’ai grandis là-bas, je n’avais pas d’amis que se soit filles ou garçons, la seule personne que j’appréciais était le directeur, il s’appelait Mizumi Takawashi. A mes 10 ans, un jour de mauvais temps, des pirates ont débarqué et ont massacré tout le monde, j’ai réussis à me faufiler jusqu’au bureau du directeur avant de le découvrir à moitié mort, je fus assommé par derrière par l’un des assaillants alors que je contais exécuté la demande du dirlo, m’enfuir loin d’ici. Je me réveillais plus tard dans leurs cachette…j’y suis resté un certain temps, je fus retenu prisonnier. Tous les jours, le capitaine m’invitait à lui parler, mais malgré ça, je ne l’appréciais guère, sa manière de m’inviter, et de me parler. Il me rabaissait, pour lui je n’étais qu’une distraction et je cherchais par tous les moyens, quelque chose pour m’échapper.

Un jour, je remarquais un coffre scellé. Ce fut ma clé de sortit, et par un acte de cause à effet, je réussis à partir de cette endroit, en prenant soin de « remercier » les pirates devenu rouge à ma vue. D’ici j’obtenais un pouvoir qui me sauva la vie, et qui m’est encore utile aujourd’hui… le reste de mon enfance jusqu'à l’âge adulte fut qu’une errance continuelle. Satisfait de la réponse ? »

Je la regardais après mon récit. Ce n’était pas remplit de détails croustillant, mais je lui avais fait un résumé un peu plus conséquent que je n’aurais fait d’habitude. Pourtant elle devait s’en satisfaire mon le moment.

« Je ne te force pas non plus à me poser toutes tes questions maintenant…il t’en reste 2 et se serait stupide de tout demandé si tu n’es pas sûr de tes choix. »

Je finis sur ces mots et attendit de voir sa réaction, sa réponse.

» Inari Sayonakidori
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» [Un pirate dans la ville ~ Inari]